Pleins feux sur les marchés

 

Puisque l’investissement dans l’extraction minière et dans les infrastructures continue de se développer en Amérique latine, de concert avec les prévisions sur l’accroissement de l’activité de F-A dans la région, la Banque Scotia entend continuer d’exercer son leadership. Autrement dit, elle misera à la fois sur des liens solides et une connaissance approfondie des marchés latino-américains du crédit, de même que sur sa présence dans les grands centres financiers mondiaux.

Hissée au sommet

Dans l’année écoulée, cette conjonction de facteurs a hissé la Banque Scotia au sommet des tableaux Latin America Syndicated Loan Bookrunner de Bloomberg pour 20171. L’année précédente, elle occupait le neuvième rang; sa part du marché a donc inscrit une progression correspondante, pour passer à 10,1 % contre 4,6 % en 2016. La valeur totale des prêts syndiqués en 2017 s’est établie à 2,90 milliards de dollars US.

Cette performance a été confortée par des liens solides dans les pays membres de l’Alliance du Pacifique, soit le Mexique, le Pérou, la Colombie et le Chili. La Banque Scotia a donné une priorité stratégique à ces pays, qui investissent massivement dans les infrastructures, l’énergie, l’extraction minière, les télécommunications et les services publics. Or, la Banque développe depuis les années 1880 sa présence dans les pays de l’Amérique latine et des Antilles : près de 35 000 employés habitent et travaillent en Amérique centrale et en Amérique latine.

« La présence des équipes sur le terrain dans la région différencie la Banque Scotia, confie Sam Bordereau, directeur général et chef de la Syndication mondiale des prêts, Amérique latine et Antilles pour la Banque Scotia. Nous couvrons l’ensemble des marchés des grandes sociétés et du marché intermédiaire et nous sommes en mesure de consentir des prêts en dollars US et dans les monnaies locales. En offrant des services complets, nous constituons un guichet bancaire unique pour nombre de nos clients. »

Principales transactions

L’une des grandes transactions de la Banque Scotia en 2017 a porté sur un prêt syndiqué pour l’acquisition, par la société mexicaine Grupo Industrial Saltillo, de la société espagnole Grupo Infun, entreprise de pièces détachées automobiles qui a des établissements en Europe et en Chine. Cette transaction a été valorisée à plus de 326 millions de dollars; la Banque Scotia en a été le cosyndicataire avec deux autres banques. Cette acquisition a été saluée comme transaction de l’année pour les obligations et les prêts syndiqués en Amérique latine en 20172.

« Nous couvrons les marchés des grandes sociétés et le marché intermédiaire et nous sommes en mesure de consentir des prêts en dollars US et dans les monnaies locales. Nous offrons des services complets et nous sommes en mesure de constituer un guichet bancaire unique pour nombre de nos clients. »

- Sam Bordereau, directeur général et chef de la Syndication mondiale des prêts, Amérique latine et Antilles, Banque Scotia

L’acquisition de l’infrastructure des tours de télécommunications au Pérou et au Chili, qui a été financée dans différentes devises, a constitué une autre grande transaction. Andean Tower Partners, qui fait partie du groupe Digital Bridge, a fait l’acquisition de Torres Unidas dans une transaction menée dans les monnaies du Pérou et du Chili et dans le cadre d’un financement-relais en dollars US. Ces deux transactions ont été syndiquées dans leurs différents pays. Divisées en trois tranches, elles ont toutes été placées par la Banque Scotia et ont totalisé 330 millions de sols péruviens, 80,7 milliards de pesos chiliens et 58,7 millions de dollars US.

Voir les faits saillants des transactions sur les prêts syndiqués en Amérique latine (vidéo) ouvre dans un nouvel onglet Created with Sketch.

Moteur local et mondial à la fois

« La Banque Scotia a noué des relations très solides avec les banques locales, régionales et internationales, précise M. Bordereau. Nous travaillons régulièrement avec plus de 50 institutions dans la région, et ces relations sont fortifiées lorsque nous investissons dans les monnaies locales. La plupart des équipes de syndication des prêts en Amérique latine dans les autres banques sont en poste à New York, et nous communiquons avec elles chaque jour. »

En Amérique latine, les prêts syndiqués portent l’expansion des entreprises, tout en offrant une protection contre la volatilité des taux de change. Désormais, la confiance des emprunteurs dans ces produits progresse à un rythme stable et vigoureux.

Pour M. Bordereau, le succès de la Banque Scotia s’explique par ses équipes locales, qui mettent au point, avec des établissements de crédit étranger, des prêts structurés expressément pour les projets locaux, ce qui lui permet de recruter les bons partenaires pour les bons investissements, tout en continuant d’être très attentive aux niveaux de risque et aux facteurs qui peuvent se répercuter sur la qualité de la syndication lorsqu’il s’agit de structurer un prêt.

Parce que nous pouvons maîtriser rigoureusement les facteurs dans la création des prêts, nous sommes en mesure de répartir intelligemment les risques tout en préservant la souplesse de la structure ou de la tarification dans l’éventualité d’une évolution des marchés.

La Banque Scotia bâtit des relations à long terme avec les sociétés émettrices qui constituent sa clientèle dans la région. La présence de la Banque Scotia comme investisseur ancré dans la structure du capital de l’entreprise donne confiance aux autres banques invitées à faire partie du syndicat. « Les banques recherchent les transactions qui répondent à leurs exigences. Notre travail consiste à bien structurer les transactions pour qu'elles puissent les approuver lorsque nous plaçons les émissions. Nous devons préserver une certaine marge de manœuvre dans les transactions que nous proposons », explique M. Bordereau.

Ce que nous réserve 2018

Pour 2018, la Banque Scotia continue de miser stratégiquement sur l’Alliance du Pacifique. Or, M. Bordereau entrevoit aussi un potentiel de croissance au Brésil et en Amérique centrale, où elle a des équipes au Costa Rica, au Panama et à El Salvador. Il entrevoit aussi des perspectives prometteuses dans les Antilles.

« L’an dernier, nous avons été chefs de file de deux transactions syndiquées en République dominicaine, notamment dans l’acquisition de six aéroports par le consortium français VINCI. Nous avons mené ces deux transactions pour le volet obligataire et le prêt, qui représentent une valeur totale de plus de 500 millions de dollars US. Nous avons aussi financé une société portuaire pour 150 millions de dollars US, dans une transaction menée en syndication avec des banques locales et régionales », déclare M. Bordereau. Cette expansion dans le reste de la région vient le convaincre que la Banque Scotia continuera d’exercer une présence prépondérante dans le financement des acquisitions dans cette région du monde.

« Les dernières années ont été fertiles en activités de F-A, ce qui est une bonne nouvelle pour le marché de la syndication, puisque les investisseurs stratégiques doivent compter sur ces fonds pour financer ces acquisitions. Autrement dit, ces entreprises continueront d’avoir besoin du financement offert par les banques de confiance. »

 

Pour en savoir davantage sur les compétences de la Banque Scotia dans la structuration, le placement et la distribution des prêts sur les marchés du crédit de qualité investissement et de l’endettement, veuillez communiquer avec :

Sam Bordereau
Directeur général et chef, Syndication de prêts internationaux, Amérique latine

Téléphone: 917-607-5294