Pleins feux sur les marchés

Michal Cegielski, DG et chef, Marchés des capitaux d’emprunt, Canada, et Patrick Dabiet, DG et chef, Syndication des prêts, Canada, discutent des raisons qui motivent les émetteurs et les investisseurs à adopter une approche de plus en plus globale aux marchés du crédit et expliquent comment nos conseils judicieux et notre perspective réellement mondiale peuvent les aider.

Des marchés de plus en plus interreliés dans un monde en constante évolution

À mesure que les marchés des capitaux mondiaux deviennent de plus en plus interreliés, les réalités économiques et politiques changeantes partout dans le monde peuvent influer considérablement sur les marchés canadiens. La forte instabilité enregistrée au quatrième trimestre de 2018, attribuée essentiellement à des préoccupations liées à l’imposition de droits douaniers et au commerce mondial, a provoqué le creusement de l’écart de crédit au Canada et un déclin de 53 % sur douze mois des nouvelles émissions d’obligations de sociétés libellées en dollars canadiens au cours du trimestre.

Depuis, bon nombre de banques centrales ont assoupli leurs politiques monétaires en réaction aux risques économiques liés aux incertitudes commerciales. Bien que la Banque du Canada ait maintenu ses taux, la conjoncture du marché obligataire canadien s’est améliorée considérablement durant le premier semestre de 2019. Le rétrécissement des écarts et la baisse des rendements en général, combinés à la forte demande des investisseurs pour de nouvelles émissions d’obligations de sociétés, offrent actuellement des occasions intéressantes aux entreprises qui souhaiteraient procéder à l’émission d’obligations.

Survol de l’offre du marché obligataire des sociétés canadiennes

Malgré une baisse marquée des volumes vers la fin de l’année, la valeur des nouvelles obligations de sociétés en 2018 s’est établie à 115 milliards de dollars, ce qui représente la troisième année en importance à cet égard. Cette offre a surtout afflué du secteur financier et des banques au pays, 61 % des émissions pour l’année provenant du secteur financier.

Une nouvelle réglementation est également entrée en vigueur en septembre 2018 à la mise en œuvre du nouveau régime de recapitalisation visant les six principales banques canadiennes, désignées comme banques d’importance systémique intérieure (BISi). En vertu de ce régime, les organismes de réglementation pourraient convertir les passifs d’une banque non viable en actions ordinaires afin de recapitaliser la banque et rétablir sa viabilité. Des billets de premier rang ont été émis aux fins de recapitalisation interne peu de temps après la mise en œuvre du nouveau régime. Toutefois, alors que les conditions de marché se détérioraient au quatrième trimestre, d’autres banques ont décidé d’attendre des circonstances plus favorables avant d’effectuer leur émission inaugurale, surtout parce que les investisseurs s’attendent à ce que ces titres génèrent des rendements élevés pour compenser la fluctuation de leur exposition au risque.

Au cours du premier semestre de 2019, l’émission totale a reculé de 22 %, attribuable essentiellement à la baisse des volumes des sociétés financières (-33 %), compensée partiellement par l’activité accrue des emprunteurs non financiers (+7 %).

Dans un contexte où les conditions de marché s’améliorent considérablement, cette baisse de l’offre n’a fait qu’accroître l’appétit des investisseurs pour l’émission de nouvelles obligations. De plus, les gestionnaires de portefeuille à revenu fixe continuent de miser sur la diversification, tant au chapitre des secteurs, des notations et des émetteurs, ce qui génère des occasions d’accéder aux marchés canadiens des capitaux d’emprunt pour les emprunteurs canadiens et étrangers.

L’avantage de la Banque Scotia

Dans un monde de plus en plus interconnecté, les émetteurs et les investisseurs ont avantage à adopter et à conserver une approche mondiale. La Banque Scotia, grâce à sa présence mondiale et à son expertise dans les Amériques, en Europe et dans la région Asie-Pacifique, fournit des renseignements éclairés sur l’interconnectivité des marchés financiers qui permettent d’élaborer des stratégies des marchés des capitaux d’emprunt, ce qui en fait un partenaire de confiance dans l’atteinte des objectifs financiers à long terme de ses clients.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les solutions des marchés des capitaux d’emprunt offertes par la Banque Scotia, veuillez communiquer avec:

Michal Cegielski
Directeur général et chef, Marchés des capitaux d’emprunt, Canada

Téléphone: 416-863-7298

Patrick Dabiet
Directeur et chef, Syndication des prêts, Canada

Téléphone: 416-863-7438