La Journée du Chili aura lieu du 27 au 29 juin à Toronto et à New York, et accueillera des membres de la haute direction, des principaux fonds de placement, des banques et les autorités supérieures, afin de promouvoir l’investissement au Chili et de renforcer les relations économiques entre les pays. L’événement est organisé par la société privée InBest en partenariat avec le ministère des Finances du Chili.
La Banque Scotia est fière d’être le principal commanditaire de cette initiative des secteurs public et privé dans le cadre de son engagement envers le Chili, où elle mène ses activités depuis 1990. Le Chili fait partie des marchés principaux de la Banque Scotia dans les Amériques, et la Banque s’engage à promouvoir la croissance de ce pays, à renforcer sa relation avec le Canada et à contribuer à son positionnement international. La Banque Scotia compte près de 6 000 employés au Chili, et ses activités au pays ont clôturé 2022 avec une part de marché de 14,9 % et la meilleure cote de risque du secteur (Fitch Ratings).
Depuis 2007, cet événement a lieu chaque année à New York et à Londres et, pour la première fois, Toronto agira en tant que ville-hôtesse. Selon les données fournies par la Banque centrale du Chili, le Canada représente la principale source d’investissement à l’étranger du Chili. Sa valeur de placement est de 33,21 milliards de dollars américains, ce qui représente 13,2 % de l’investissement à l’étranger1.
De gauche à droite :
Jaime Murita, Alberto Echegaray, Jorge Claude, Diego Masola
De gauche à droite :
Salvador Said, Mario Marcel,
Scott Thomson, Francisco Aristeguieta, Diego Masola
Michael Kruse
Mario Marcel
Francisco Artisteguieta
New York (27 juin) & Toronto (28 et 29 juin)
Bonsoir, je suis heureux d’être ici aujourd’hui à l’occasion de la Journée du Chili 2023 à New York. Je tiens à remercier InBest et le ministère des Finances du Chili de m’avoir invité à vous parler aujourd’hui. La Banque Scotia est très fière d’être le principal commanditaire de la Journée du Chili 2023. Nous sommes également ravis que Toronto se soit offerte cette année, pour la première fois, en tant que ville-hôtesse de l’événement, les 28 et 29 juin.
Le Chili fait partie des marchés principaux de la Banque Scotia dans les Amériques. Nous croyons fermement en l’avenir du pays et au rôle qu’il joue en tant que moteur de la prospérité dans toute l’Amérique latine. L’importance de la présence des services bancaires aux particuliers de la Banque Scotia au Chili est bien connue, et notre plateforme de services bancaires de gros occupe une position tout aussi unique.
Étant un chef de file du secteur bancaire en Amérique et l’un des principaux investisseurs canadiens et banques au Chili, la Banque Scotia s’est fermement engagée à promouvoir la croissance du Chili, à approfondir les relations entre le Chili et le Canada, et à contribuer au positionnement international du pays. En outre, nous avons développé nos activités au Chili en parfaite complicité avec l’intérêt croissant du Canada, et celui des investisseurs internationaux.
Le Chili est depuis longtemps une destination de choix pour les capitaux de placement canadiens, et nous croyons que les entreprises basées au Chili ont de fortes chances de prospérer dans les années à venir. Alors qu’elle continue à développer ses activités aux États-Unis, la Banque Scotia est remarquablement bien positionnée pour aider ses clients à saisir ces occasions grâce à des solutions novatrices de premier plan, à une connaissance approfondie des marchés mondiaux et locaux, et à une exécution sans faille.
Au nom de la Banque Scotia et des Services bancaires et marchés mondiaux, nous vous remercions pour votre collaboration et votre confiance. Nous vous en sommes reconnaissants et nous espérons les développer à l’avenir.
Regarder la vidéo: La Banque Scotia s’est jointe à Mario Marcel, ministre des Finances du Chili, à Alberto Echegaray, président d’InBest, et à Robert Peterman, vice-président du développement des affaires mondiales, à la Bourse de Toronto (TSX) pour ouvrir la bourse et célébrer la première Journée du Chile à Toronto.
Entrevue avec Diego Masola, vice-président à la direction et directeur national, Scotiabank Chile, telle que publiée dans Diario Financiero
Entrevue publiée dans le Diario Financiero avec Diego Masola, vice-président à la direction et directeur national de Scotiabank Chile.
« Nous supposons que toute réforme fiscale sera modérée et tiendra compte des investissements. »
M. Masola confirme l’engagement de la Banque canadienne dans le pays, qu’il envisage avec confiance.
En ce qui concerne les régimes de retraite, il affirme que tout changement doit tenir compte, par exemple, de l’accès au crédit hypothécaire.
La version 2023 de la Journée du Chili débute ce mardi. Cet événement réunit annuellement les secteurs public et privé pour présenter les possibilités et les avantages d’investir dans le pays.
Et il y a du nouveau. Pour la première fois, Toronto fait partie du programme. New York et Londres en étaient les organisateurs au cours des années précédentes. Les activités débutent aujourd’hui à New York (la Grosse Pomme) et se poursuivent mercredi et jeudi dans la capitale financière canadienne. Une autre nouveauté, la Banque Scotia sera le principal commanditaire de l’événement organisé en collaboration avec InvestChile.
Diego Masola, vice-président à la direction et directeur national de Scotiabank Chile, a été invité à l’événement l’année dernière et a été surpris par le niveau d’organisation et de coopération entre les secteurs public et privé, ce qu’il affirme ne pas avoir vu dans d’autres pays de la région. Et il sait de quoi il parle. C’est le septième pays où l’Argentin réside en tant que dirigeant. « L’événement renforce notre engagement à long terme et notre confiance dans le pays, en tant que Banque canadienne au Chili. Je le dis, car nous avons signé pour trois ans, pas pour un an. Il s’agit déjà d’un profil à long terme et nous sommes présents au Chili depuis 32 ans », a-t-il souligné. « Qu’attendez-vous de cet événement? » « Le Canada est le principal investisseur étranger au Chili avec des investissements totalisant 13 milliards de dollars américains. Teck et la Banque Scotia sont d’ailleurs deux des plus importants investisseurs. Cela suscite évidemment de très grandes attentes puisque le Canada donne de bons exemples en matière de résolution de problèmes. Les régimes de retraite et l’exploitation minière sont d’ailleurs des facteurs à améliorer au Chili. Il y a une étroite corrélation entre les économies des deux pays, en particulier dans le domaine des matières premières telles que le pétrole, le gaz et l’exploitation minière ».
« Quel est l’impact de la réforme fiscale sur les investissements au Chili? »
« Si le Chili vise la réforme fiscale, il est préférable que l’approbation ou le rejet se fasse le plus tôt possible, car ce que nous recherchons, c’est la certitude, pour l’investisseur, qu’il soit local ou étranger, à savoir quelles sont les règles à respecter à long terme. Donc la réforme fiscale, la réforme des régimes de retraite et, bien entendu, la réforme constitutionnelle sont des enjeux. Nous devons savoir si elles sont approuvées ou rejetées et quelles sont les règles à long terme ».
« Pensez-vous que le Chili soit en mesure de continuer à augmenter les impôts? »
« La réforme fiscale, d’après ce que je vois, se rapproche du centre. La modération que nous constatons et l’ouverture du gouvernement au dialogue sont très importantes; il est beaucoup plus collaboratif.
Je pense que les pays ont le devoir de rechercher l’équilibre fiscal entre les deux camps, ni trop d’impôt ni pas assez. Le gouvernement adopte une position un peu plus modérée en ce qui concerne le premier projet de loi ».
« Est-ce que cela vous donne confiance que la réforme sera différente de la première? »
« Le meilleur atout du Chili est sa capacité à changer les choses et à continuer d’évoluer dans le cadre d’un dialogue démocratique. J’insiste sur ce point, car seuls certains pays de l’Amérique latine disposent de ce savoir-faire. Au cours des 30 dernières années, le Chili a été un exemple pour l’Amérique latine en ce qui concerne cette capacité de dialoguer et de respecter les désaccords.
Du point de vue bancaire, nous sommes là pour apporter notre soutien et nous pensons à long terme. Nous supposons donc que tout type de réforme fiscale sera modéré et tiendra compte de la capacité à long terme des investissements ».
« Peut-on espérer qu’un accord général puisse être conclu? »
« Si la réforme est approuvée, il faut le voir de façon positive, puisqu’elle réduit précisément l’incertitude. Ce pacte fiscal s’accompagnera probablement d’une charge fiscale légèrement plus élevée, mais aussi d’une plus grande efficacité dans la manière de gérer les dépenses. Ces deux éléments seront probablement équilibrés.
Tout comme pour la réforme des redevances minières, la Banque Scotia est surtout optimiste quant à la capacité des Chiliens à se réguler à long terme. Jusqu’à présent, ils sont un exemple pour l’Amérique latine et je pense qu’ils le resteront ».
« Que conserveriez-vous et que retireriez-vous de la réforme fiscale? »
« Je ne vais pas entrer dans les détails. Il est évident que les banques ont un engagement auprès du pays et de leurs clients. Moins la charge fiscale est élevée, plus la consommation augmente, et si elle augmente, il y a plus de crédit disponible et, par conséquent, l’économie croît plus rapidement.
La hausse des taux d’intérêt de la politique monétariste orthodoxe d’aujourd’hui coïncide avec une augmentation brutale de la charge fiscale, notamment pour les salariés ou la classe moyenne supérieure, qui consomment le plus. Elle aura un effet sur cette capacité de croissance ».
« Comment avez-vous perçu le rôle du milieu des affaires? La Confederación de la Producción y del Comercio (« confédération pour la production et le commerce ») a bloqué l’augmentation d’impôt et a été critiquée pour avoir communiqué avec le gouvernement avant les membres du Parlement ».
« Il est préférable d’avoir davantage de dialogue. Tout dépend de la manière dont ces discussions sont menées. À mon avis, elles se déroulent en ce moment à un échelon élevé, de manière transparente, et elles apportent une valeur ajoutée.
Une réforme fiscale avait été proposée dans le pays sans grand dialogue et nous savons ce qu’il en est advenu. Ce dialogue se poursuit maintenant et nous espérons que le résultat sera différent et qu’il mènera à une issue positive quant aux négociations qui ont lieu au Congrès, l’endroit approprié pour ce genre de discussions ».
Prêts de 30 ans
« Et par rapport aux régimes de retraite, envisagez-vous un accord? »
« Les régimes de retraite sont évidemment liés à 100 % au marché des capitaux, et le financement et la structure de financement des banques au Chili dépendent à 100 % de cette forme de financement sur le marché des capitaux.
Depuis 30 ans, le Chili dispose d’un système combiné du secteur bancaire, des marchés des capitaux et des marchés des régimes de retraite, et maintenant, une décision a été prise quant à la modification de la loi.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’ampleur des marchés de capitaux au Chili a un effet bénéfique direct, notamment sur les prêts hypothécaires de 30 ans. Je donne cet exemple parce que j’ai travaillé dans des pays où ceux-ci ne sont pas offerts.
Aujourd’hui, le bénéfice de l’accession à la propriété à un taux raisonnablement bas, qui favorise l’avancement des Chiliens, a été obtenu grâce à l’entrée de capitaux, au secteur bancaire et aux fonds de pension, et aux gestionnaires des fonds de pension.
Donc, si nous voulons continuer à offrir des prêts hypothécaires de 30 ans, si nous voulons avoir un marché actif, profond et liquide, nous devons nous assurer que le projet de loi aborde ces questions.
Compte tenu de ce qui se passe, par exemple, par rapport à la réforme fiscale et la réforme constitutionnelle, je suppose que l’éventuelle réforme des régimes de retraite sera également modérée et qu’elle tiendra compte de toutes les parties ».