Présentatrice : Vous écoutez le balado Le point sur les marchés de la Banque Scotia. La série de balados Le point sur les marchés fait partie de la série Capital de connaissances. Elle vise à vous présenter les perspectives des leaders et experts des Services bancaires et marchés mondiaux de la Banque Scotia.
Espérer pour le mieux et se préparer au pire. C’est l’attitude que nous suggère d’adopter un rapport récemment publié par la Banque Scotia sur les marchés en 2024. Je m’appelle Stephen Meurice et je suis l’animateur de Perspectives, un balado hebdomadaire de la Banque Scotia. Aujourd’hui, vous écouterez un épisode de Perspectives que j’ai enregistré récemment avec Hugo Ste-Marie. Même si ses propos visent surtout les investisseurs institutionnels, ses conseils intéresseront certainement tous les types d’investisseurs. À quoi nous attendre des marchés cette année? Lesquels pourraient apporter des occasions? Qu’est-ce qu’un «atterrissage en douceur parfait» et pourrions-nous en vivre un? Il répondra à toutes ces questions et à bien d’autres.
Avant de commencer, laissez-moi vous rappeler que vous devriez toujours consulter votre conseiller ou conseillère avant toute décision d’investissement.
Hugo, merci beaucoup d’avoir accepté notre invitation aujourd’hui.
Hugo Ste-Marie (H. S.-M.) : Tout le plaisir est pour moi.
S. M. : Super. Comme je l’ai dit dans l’introduction, vous êtes premier directeur de la Stratégie de portefeuille et quantitative, Recherche sur les actions mondiales à la Banque Scotia. Quel long titre! Pouvez-vous nous expliquer votre rôle un peu plus concrètement?
H. S.-M. : Avec plaisir. En gros, je donne des conseils à des investisseurs institutionnels mondiaux. Donc, je ne m’adresse pas nécessairement aux investisseurs particuliers.
S. M. : Parfait. Je pense malgré tout que les renseignements que vous nous donnerez aujourd’hui intéresseront beaucoup de monde, surtout en ce qui concerne les perspectives macroéconomiques, dont nous discuterons dans un instant.
H. S.-M. : Oui, effectivement.
S. M. : Dressons d’abord le portrait général de la situation. Votre rapport porte entre autres sur les facteurs macroéconomiques qui influencent les investissements. Quelles sont les principales conclusions que vous avez tirées concernant l’état de l’économie canadienne, mais aussi mondiale?
H. S.-M. : Eh bien, avant que je me lance, revenons un peu en arrière. Au début de 2023, moi et bien des investisseurs pensions que de forts vents contraires viendraient freiner la croissance de l’économie mondiale (même aux États-Unis et au Canada) en raison du vigoureux cycle de durcissement des politiques monétaires. Nous avons clairement été surpris par la résilience de l’économie américaine et de l’économie canadienne. Les consommateurs ont été extrêmement résilients eux aussi face à ce cycle de resserrement ambitieux et à l’inflation élevée. Selon moi, cette résilience a été la grande surprise de 2023 et elle explique pourquoi les résultats des marchés boursiers ont dépassé les attentes. Maintenant, pour 2024, je pense que nous sommes loin ou, plutôt, que l’économie est loin d’avoir subi tous les contrecoups du cycle de resserrement de la Réserve fédérale. N’oublions pas qu’il faut généralement de 12 à 18 mois pour qu’une hausse de taux se fasse sentir sur l’activité économique. Les 12 derniers mois seulement représentent pratiquement 40 % du cycle de resserrement de la Réserve fédérale, soit ses 225 derniers points de base de resserrement. Il reste donc encore un gros morceau à digérer, et nous pourrions en ressentir les effets en 2024.
S. M. : Quand vous parlez de resserrement, vous faites référence à la série de relèvements des taux d’intérêt que les banques centrales du monde entier, mais aussi du Canada et des États-Unis, ont imposée dans les deux dernières années?
H. S.-M. : Exactement.
S. M. : Quand vous dites «Réserve fédérale», vous parlez bien de la Réserve fédérale américaine, qui est un peu l’équivalent de la Banque du Canada aux États-Unis?
H. S.-M. : Oui.
S. M. : Vous avez mentionné la Réserve fédérale à quelques reprises. J’imagine qu’elle est votre première référence quand vous analysez l’économie mondiale. Vous analysez avant tout ce qui se passe aux États-Unis et les décisions que prend la Réserve fédérale pour la politique monétaire?
H. S.-M. : Tout à fait. Comme les États-Unis sont la première puissance économique mondiale, les décisions concernant l’économie américaine ont généralement un effet d’entraînement dans le reste du monde. La Réserve fédérale est donc une référence incontournable pour nos perspectives. Nous devons anticiper les décisions de la Réserve fédérale. Penche-t-elle pour un assouplissement ou un resserrement monétaire? À l’heure actuelle, les gens qui analysent les marchés s’attendent à plusieurs baisses de taux en 2024. À mon avis, c’est probablement un peu trop optimiste. Je pense que l’économie demeurera résiliente dans une certaine mesure, ce qui pourrait faire en sorte que la Réserve fédérale ne procède pas à des réductions aussi importantes que celles attendues sur les marchés. Les investisseurs s’attendent probablement à quatre ou à cinq baisses de taux à l’heure actuelle. Je crois qu’ils voient trop grand. Selon moi, pour voir autant de baisses de taux en 2024, il faudrait non seulement que l’inflation ralentisse, mais aussi que la demande diminue, ce qui serait synonyme d’une baisse de l’activité économique. Cette situation obligerait la Réserve fédérale à prendre beaucoup plus de mesures que prévu. Selon moi, la résilience continuera pendant un certain temps et la Réserve fédérale accordera peut-être quelques baisses de taux, mais certainement pas quatre ou cinq, il y en aura donc probablement moins que ce que le marché prévoit, ce qui pourrait exercer une pression sur les ratios cours-bénéfice sur le marché.
S. M. : Vous avez parlé de la résilience au Canada comme aux États-Unis. Par «résilience», je suppose que vous voulez dire que l’économie n’a pas ralenti autant que nous aurions pu nous y attendre. Les consommateurs s’en sortent peut-être même mieux que nous l’avions prévu. Pourriez-vous nous donner quelques statistiques sur le PIB du Canada et des États-Unis, disons de la deuxième moitié de 2023 jusqu’au début de 2024? Comment se portaient réellement les économies?
H. S.-M. : Bien sûr. Commençons par les États-Unis. Le PIB a été extrêmement élevé au troisième trimestre. Si je me souviens bien, la croissance du PIB a frôlé les 5 % au troisième trimestre. Comme les dépenses de consommation ont augmenté d’environ 4 % au troisième trimestre aussi, l’économie a enregistré une croissance de 4 %. Nous observons encore un rythme de croissance décent aux États-Unis, mais il va certainement ralentir au quatrième trimestre. Selon les perspectives économiques et les prévisions moyennes de croissance pour 2024, la croissance du PIB devrait se positionner à environ 1,2 % cette année.
S. M. : Aux États-Unis?
H. S.-M. : Oui, aux États-Unis. Au Canada, au cours des derniers trimestres, même si la croissance du PIB a été révisée à la hausse à plus de 1 % au deuxième trimestre, les dépenses de consommation ont reculé au troisième trimestre. Pendant les deux derniers trimestres, les dépenses de consommation sont demeurées stables chez nous. Comme vous le savez, les dépenses de consommation représentent 60 ou 65 % du PIB. La stagnation de la croissance des dépenses de consommation n’est donc pas une bonne nouvelle pour l’économie canadienne.
S. M. : Je vois. J’aimerais vous poser une dernière question sur l’année dernière, la fin de l’année 2023, avant de parler des perspectives pour 2024. Si ma mémoire est bonne, les marchés se portaient bien dans les derniers mois de l’année. Je suppose qu’il en allait de même pour les consommateurs et l’économie en général. Un certain vent d’optimisme semblait souffler. Était-ce bien le cas à la fin de l’année?
H. S.-M. : Oui, les derniers mois ont été extrêmement positifs. En novembre, la croissance de l’indice S&P 500 s’est accentuée et a atteint plus de 8 %. L’indice TSX a affiché un solide rendement, tout comme les marchés boursiers mondiaux qui ont enregistré une forte hausse. Comme je l’ai déjà mentionné, je crois que les investisseurs ont commencé à envisager la baisse de l’inflation, qui pourrait permettre aux banques centrales de bénéficier d’une certaine marge de manœuvre pour abaisser les taux. Comme je l’ai dit, le marché table sur quatre ou cinq baisses de taux. Les investisseurs s’attendent clairement à un atterrissage en douceur parfait en 2024. Qu’est-ce que je veux dire par là? Nous pourrions avoir un atterrissage en douceur et, en plus, l’inflation se rapprochant rapidement de l’objectif de 2 % fixé par la banque centrale. Cette situation laisserait aux banques centrales une marge de manœuvre pour procéder à des réductions vigoureuses, puisqu’elle indiquerait que l’activité économique est beaucoup plus résiliente que prévu. Un tel atterrissage parfait pourrait amener une croissance des bénéfices. Le ratio cours-bénéfice augmenterait, tout comme les dividendes. Si c’est le cas, il est évident que le marché boursier pourrait enregistrer une croissance dans les deux chiffres cette année. Cependant, pour que cette situation se concrétise, il faudrait que tous les astres soient parfaitement alignés. Selon moi, nous pourrions nous faire jouer un tour en 2024. Je ne pense pas que les astres seront parfaitement alignés.
S. M. : Intéressant. Nous entendons beaucoup parler ces temps-ci de la possibilité de vivre un atterrissage en douceur, d’éviter une récession et ainsi de suite, mais j’imagine qu’il y a une différence entre un atterrissage en douceur et un atterrissage en douceur parfait, qui nécessite des facteurs positifs sur toute la ligne, comme vous l’avez expliqué.
H. S.-M. : Oui, exactement. En cas d’atterrissage en douceur, les actions pourraient connaître une hausse très limitée. Je pense qu’un atterrissage en douceur est possible. Selon moi, l’économie sera résiliente, mais nous ne verrons pas quatre ou cinq baisses de taux. Donc, les rendements des obligations et les taux d’intérêt devraient rester relativement élevés. Nous observerons probablement certains gains sur les marchés boursiers, mais ils seront très limités. C’est la grande différence entre un atterrissage parfait et un atterrissage un peu plus cahoteux.
S. M. : Pourriez-vous m’expliquer rapidement ce qu’est le ratio cours-bénéfice auquel vous faites référence?
H. S.-M. : En somme, le ratio cours-bénéfice correspond au quotient obtenu en divisant le cours d’une action par le bénéfice par action. En général, quand le ratio cours-bénéfice est assez élevé, et surtout dans un cycle de resserrement, il est difficile d’aller plus haut. Le ratio cours-bénéfice de l’indice S&P 500 est actuellement d’environ 19 et affiche une moyenne à long terme d’environ 15. Un nombre aussi élevé que 19 est donc près d’un écart-type au-dessus de la moyenne à long terme. C’est donc déjà un ratio très élevé. Pour qu’il augmente encore, il est clair que les rendements des obligations et les taux d’intérêt doivent baisser fortement en 2024. J’ai du mal à y croire.
S. M. : Je vois. Le marché boursier a été très volatil ces deux dernières années en raison de la pandémie et de tout le reste. Anticipez-vous de la volatilité en 2024? D’après ce que vous dites, nous avons l’impression que vous entrevoyez plus de stabilité qu’une succession de hauts et de bas, n’est-ce pas?
H. S.-M. : Oui, sur un an, les marchés devraient rester plutôt stables. Par contre, je ne dis pas qu’il n’y aura pas de fluctuations entre temps. Si nous analysons les marchés des 30, 40 ou 50 dernières années, nous constatons presque chaque année un repli de 5 à 15 %, voire 16 %, en cours d’année. Je ne crois donc pas que 2024 nous réserve une ligne droite. Même si nous prévoyons des rendements nuls ou stables, le marché ne restera pas pour autant stable toute l’année. Je ne pense pas que c’est ce que nous observerons.
S. M. : D’accord. Évidemment, une personne comme vous ou toute autre personne qui investit, peu importe la somme, essaie probablement d’anticiper les occasions. Qu’entrevoyez-vous pour 2024? Quels sont les principaux indices que vous recherchez? Que suggérez-vous?
H. S.-M. : Pour notre principal portefeuille canadien, nous avons utilisé la stratégie de l’haltère pendant la majorité de l’année. Laissez-moi vous l’expliquer. Si nous prenons le tableau d’ensemble, notre portefeuille se compose d’un mélange de titres risqués et de titres plus sécuritaires. Nous n’avons pas que des titres sécuritaires. Nous n’avons pas que des titres risqués. Donc, nous prenons un peu de risques. Plus concrètement, nous accordons actuellement plus de poids au secteur de l’énergie et un peu plus de poids au secteur industriel et au secteur des biens de consommation cyclique; pas beaucoup plus, seulement un peu plus. Je dirais que cette stratégie permet au portefeuille de suivre le rythme du marché lorsqu’il enregistre une croissance. En même temps, nous avons un peu de titres sécuritaires, ce qui nous assure d’avoir toujours des liquidités dans le portefeuille. Nous accordons plus de poids au secteur des produits de base, un secteur sécuritaire. Nous accordons plus de poids au secteur des services publics et au secteur des pipelines, qui sont là encore, des secteurs sécuritaires. Cette composition du portefeuille nous aide donc à afficher tout de même un bon rendement en cas de baisse. Le portefeuille baissera aussi, mais il baissera à un rythme plus lent que le marché si celui-ci devait s’effondrer. Quand le marché affiche un rendement à la hausse, nous suivons en quelque sorte son rythme sans nécessairement le surpasser. Cette stratégie nous protège en cas de baisse et nous aide à suivre le marché s’il continue d’évoluer à la hausse. C’est pourquoi ce principe s’appelle «la stratégie de l’haltère». Le poids doit être bien réparti.
S. M. : Bien dit. Dans votre rapport, je crois que vous comparez les titres à faible et à forte capitalisation. Pourriez-vous d’abord nous expliquer de quoi il s’agit et ensuite nous dire ce que vous pensez de chacun?
H. S.-M. : Oui, bien sûr. D’abord, tout dépend du marché. Sur le marché des actions canadien, je dirais que tous les titres inférieurs à 2 ou 3 milliards de dollars [de capitalisation boursière] sont considérés comme des titres à faible capitalisation. Aux États-Unis, il est évident qu’un titre à faible capitalisation peut être beaucoup plus élevé que sur le marché des actions canadien. Je dirais que tous les titres inférieurs à 5 ou 6 milliards de dollars peuvent facilement être considérés comme des titres à faible capitalisation sur le marché des actions américain. En ce moment, nous privilégions les actions à forte capitalisation aux actions à faible capitalisation. Pourquoi? Eh bien, encore une fois, les conditions macroéconomiques ne sont pas très favorables aux titres à faible capitalisation en ce moment. Les actions à faible capitalisation sont extrêmement sensibles à deux éléments : les conditions macroéconomiques et les conditions de crédit. Comme l’économie ralentit et continuera probablement à ralentir, il devrait être plus difficile pour les titres à faible capitalisation de générer des bénéfices. Pour ce qui est du crédit, comme nous le savons probablement tous à l’heure actuelle, les taux d’intérêt sont extrêmement élevés. Si vous avez une petite entreprise aux États-Unis et souhaitez emprunter à court terme auprès d’une banque, le taux d’intérêt tourne autour de 9 ou de 10 %. Ce taux est probablement l’un des plus élevés des 20 dernières années. Non seulement les taux d’intérêt sont élevés, mais l’accès au crédit est aussi plus difficile. Si vous souhaitez emprunter, vous devez afficher un bilan irréprochable pour avoir accès à du crédit. Il faudrait donc que les conditions macroéconomiques et les conditions de crédit (les taux et l’accès au crédit) s’améliorent pour que les titres à faible capitalisation surpassent les titres à forte capitalisation. Nous sommes encore loin de cette réalité. Je pense que 2024 sera peut-être une porte d’entrée pour les titres à faible capitalisation. Pour l’instant, en ce début d’année 2024, je préfère que les portefeuilles soient composés de titres à forte capitalisation plutôt qu’à faible capitalisation.
S. M. : Pourrions-nous dire que les titres à forte capitalisation sont généralement les titres de grandes entreprises?
H. S.-M. : Oui, ce sont ceux des grandes entreprises. Elles affichent généralement un bilan plus solide et ont plus facilement accès aux marchés financiers. Il est plus facile pour elles d’emprunter ou d’avoir accès à des liquidités. Quand les conditions macroéconomiques ne sont pas favorables ou la tolérance aux risques n’est pas très forte, les investisseurs ont plutôt tendance à se tourner vers une «qualité supérieure», ce qui signifie bien souvent des titres à forte capitalisation plutôt que des titres à faible capitalisation.
S. M. : Oui. Ces entreprises peuvent…
H. S.-M. :… affronter la tempête plus facilement. C’est exact.
S. M. : Parlons maintenant géographie. Vous analysez les possibilités d’investissement et l’évolution des marchés dans le monde entier, je présume. Y a-t-il des endroits qui, selon vous, s’annoncent plus prometteurs que d’autres?
H. S.-M. : Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte. Prenons d’abord les marchés émergents. Je dirais que les marchés émergents ont affiché un rendement inférieur aux attentes dans la dernière année, sous l’effet de la situation en Chine. Le marché des actions chinois connaît des difficultés. Son économie traverse une période de turbulences. Donc, dans le cas des marchés émergents, il est clair que les pays d’Amérique latine sont intéressants.
S. M. : L’Amérique latine?
H. S.-M. : C’est exact. Je pense que c’est un endroit où nous devrions observer plus d’assouplissement monétaire et où les valorisations sont attrayantes. Les pays de l’Amérique latine sont certainement une option plus intéressante du point de vue de la valorisation que d’autres pays émergents.
S. M. : Je vois. Vous avez publié un rapport détaillé sur l’année 2024. Est-il possible de résumer en une ou en deux phrases ce qui nous attend en 2024 d’après Hugo Ste-Marie?
H. S.-M. : Oui. Les marchés sont en feu depuis quelque temps, mais je dirais que 2024 sera probablement plus compliquée que ne le croient les investisseurs. Je pense qu’avoir un portefeuille équilibré en début d’année 2024 pourrait être une idée judicieuse pour nos clients. Comme je l’ai dit, nous pourrions vivre un atterrissage en douceur parfait, mais je ne crois pas que ce soit le scénario le plus probable. Comme je l’ai mentionné plus tôt, historiquement, il y a eu des replis presque chaque année. Vous devez savoir en profiter. Si vous avez beaucoup d’argent qui dort quelque part, vous pourriez profiter de l’occasion pour investir dans des actions. Ne courez pas après les rendements et maintenez un bon équilibre entre le risque et la sécurité dans votre propre portefeuille. N’essayez pas de réaliser un coup fumant. Vous risqueriez de vous brûler. J’espère que nos investissements nous rapporteront tous de l’argent en 2024.
S. M. : Quelles sages paroles pour conclure! Hugo, merci beaucoup de votre présence aujourd’hui. Je suis content de vous avoir reçu encore une fois dans notre émission.
H. S.-M. : Merci beaucoup.
S. M. : Vous venez d’entendre Hugo Ste-Marie, premier directeur de la Stratégie de portefeuille et quantitative, Recherche sur les actions mondiales à la Banque Scotia.
Présentatrice : Merci d’avoir écouté le balado Le point sur les marchés de la Banque Scotia. N’oubliez pas de suivre l’émission sur votre plateforme de balado préférée. Vous pouvez aussi consulter notre site Web pour d’autres émissions riches en réflexions.